29 Septembre 2011
Deux semaines après un weekend sur la Côte d’Azur, au bord de la mer, nous avons décidé de partir à la montagne pour un autre weekend. Quoi de mieux que Chamonix et le sommet de l’Europe, le Mont-Blanc, comme destination ? Nous sommes donc partis en direction des hautes montagnes, à 2 heures de route. Nous avons eu un peu de chance, la saison se finissait à l’issu de ce weekend. Quelques sites étaient déjà fermés, mais nous avons pu profiter des principaux, encore ouverts.
Arrivés à Chamonix le samedi en fin de matinée, nous avons pris la direction du centre-ville de cette charmante ville de Haute-Savoie. Entourée de montagnes, dont les sommets sont enneigés, la ville de Chamonix a beaucoup de charme. Après un excellent repas au centre, nous prenons la direction de l’Aiguille du Midi, le pic qui surplombe la ville, à proximité du Mont-Blanc.
Nous prenons de la hauteur, à l’aide de téléphériques qui nous emmènent sur le Plateau du Midi, puis au niveau de l’Aiguille du midi, à 3842m d’altitude. La température est en dessous de 0° mais la fraicheur fait du bien. Nous découvrons un panorama extraordinaire, nous surplombons la vallée, nous touchons le Mont-Blanc.
Nous prenons un maximum de photos, naviguant entre toutes les terrasses panoramiques, offrant des points de vue tous plus beaux les uns que les autres. Le Mont-Blanc commence à jouer à cache-cache avec les nuages, qui tombent bien vite. On se met à la place des alpinistes qui veulent s’attaquer à la bête, les nuages peuvent être un vrai danger. En parlant d’alpinistes, ils sont nombreux à partir de l’Aiguille pour de belles et courageuses excursions. Impressionnant ! Derrière un tunnel, un nouveau point de vue, nous sommes en Italie…
Le temps passe, nous sommes au sommet depuis 2 heures, le manque d’oxygène commence à peser sur les organismes, nous redescendons de 1000m vers le Plateau du Midi, vaste plaine surplombant Chamonix et sa vallée, dominée par l’Aiguille et la Chaîne du Mont-Blanc. De nombreux parapentistes sont présents et décollent vers Chamonix, quelle chance ! Il est 17h, les derniers téléphériques partent, nous redescendons vers la ville, laissant les lieux aux courageux qui veulent grimper vers les sommets ou planer vers le bas.
Après une balade en ville, nous prenons la direction de notre hôtel, où nous allons profiter d’un moment de détente au spa. Après quelques heures autour de 0°, nous sommes bien content de se prélasser dans une eau bouillonnante… La soirée se terminera par un dîner au restaurant de l’hôtel.
Le dimanche matin commence par un souci de batterie de voiture mais nous avons fait en sorte de ne pas gâcher la journée. Nous prenons la direction d'une Gare dans Chamonix, afin de prendre le train de Montenvers, train à crémaillère dépoque, qui va nous faire grimper de 1000m de dénivelé en direction de la Mer de Glace. Le trajet durera une vingtaine de minutes. A peine arrivés, nous découvrons cette Mer de Glace, au loin, sentant un effet de recul avec le temps. La glace s’éloigne de la vallée. En 25 ans, son niveau a baissé de plusieurs mètres. Nous prenons un téléphérique pour descendre en direction de la Grotte de Glace, bien moins impressionnante que l’on pourrait croire. Il s’agit d’un tunnel de glace avec quelques effets de couleurs que l’on traverse en 5 minutes.
Décevant, mais les endroits où la glace fond à forte dose restent surprenant. On dirait des douches… Nous remontons vers les téléphériques. On se dit que remonter 316 marches est plus dur que de les descendre… mais nous arrivons au bout. Nous reprenons le petit train pour regagner Chamonix.
Il nous reste une partie du dimanche après-midi et nous devons faire un choix entre La Flégère et le Tramway du Mont-Blanc.
Pensant qu’un magnifique lac de montagne (Lac Blanc) se trouve à La Flégère, nous prenons cette direction. Tant pis pour le Tramway, mis en avant dans le film Malabar Princess.
Nous prenons donc le téléphérique de la Flégère, qui nous permet de monter vers le Brévent, la face opposée du Mont-Blanc. La vue est belle, gâchée par quelques nuages sur les hauteurs en face.
Arrivé au sommet, aucun lac, à part une réserve d’eau, mais un télésiège qui fonctionne et qui permet de monter vers l’Index. Peut-être que le lac est là-haut ? Nous y allons. Le trajet en télésiège est surprenant, nous volons au sommet des montagnes, surplombant de nombreuses pistes de ski, que de nombreux vététistes dévalent sans répit. Arrivés au sommet de l’Index, il n’y a rien à part des pierres, des départs de pistes et un décor lunaire, digne de la Vallée de la Mort. Nous reprenons le télésiège pour redescendre vers la Flégère. Mais où est passé le Lac Blanc, le magnifique lac promis lors du prospectus ? Il est là ! Enfin, à 1h de marche de La Flégère, quel dommage ! Nous retournons vers la vallée avant de reprendre la route en direction de notre domicile, fort d’un nouveau weekend réussi ! Prochaine étape : Prague !