Japon Février 2025 - p20 Kinkaku-Ji, To-Ji et Kiyomizu-dera

Nouvelle journée à Kyoto et elle démarre comme les précédentes par une petite balade en bus d'une quarantaine de minutes pour rejoindre le nord ouest de la ville afin de visiter Kinkaku-Ji, le célèbre temple du pavillon d'or. Ce temple est une reconstruction de l'original qui avait plus de 600 ans et est classé au patrimoine de l'UNESCO depuis 1994. Il est recouvert de feuilles d'or le rendant magnifique sur son lac dont les reflets sont parfaits. Derrière le temple, un vieux pin qui était le préféré du Shōgun est préservé.

Après avoir fait le tour du Kinkaku-Ji, nous prenons un peu de hauteur pour une nouvelle vue avant d'arriver sur un autre temple, sur lequel nous déposons une plaque en bois pour souhaiter santé et bonheur à tous nos proches.

Après ça, nous quittons les lieux et reprenons un bus pour le centre de Kyoto afin d'aller au château Nijō-jō, un château de 400 ans en bois de cèdre. Cette ancienne demeure des Shōgun met d'ailleurs en avant cette histoire dans Ninomaru Goten Palace, le palais impérial. Il y a d'ailleurs des mises en situation à l'intérieur et une grande collection de paravents mais les photos n'étaient pas autorisées. Avant d'entrer dans le bâtiment, nous avons croisé plusieurs archers habillés comme à l'époque, pour un défilé, c'était chouette ! La balade dans Nijō-jō nous fait également traverser plusieurs jardins qui, malgré l'hiver, montrent des choses intéressantes, comme ces bambous protégés par des pailles de riz contre l'hiver. Il y a également des ruines, un peu comme à Tokyo, mais le point de vue est plus intéressant.

Une fois la visite terminée, nous recherchons un restaurant pour le repas de midi et nous orientons vers un restaurant de ramens, histoire de pouvoir comparer avec celui que nous avons adoré à Hiroshima. Nous finissons donc chez Ramen Fukuchian. 

Nous n'avons pas vraiment pu comparer avec Hiroshima car les ramens étaient différents mais nous avons aimé, c'est l'essentiel. Une fois le repas terminé, retour dans un bus pour une nouvelle destination : Tō-ji. Ce temple bouddhiste a la particularité d'avoir la plus haute pagode du Japon, 55 mètres de haut. Il y a également plusieurs sculptures divines dans les différents halls qui entourent la pagode.

Il y avait énormément de monde qui voulaient entrer dans la pagode alors nous avons lâché l'affaire et sommes repartis vers notre prochaine destination, Kiyomizu-dera, mais avant, nous sommes tombés sur une crêperie à la française dont le chef japonais a étudié à Saint-Malo, c'était marrant et ses crêpes étaient bonnes, un peu croustillantes. Emeline a pris une crêpe banane-chocolat alors que je me suis laissé tenter par une crêpe au caramel maison, avec un café. Comme chez nous. La décoration était drôle, il y avait un sac monoprix accroché au mur et ils diffusaient du Zaz (bon, ça c'était une fausse note !). Au final, on a bien aimé et sommes repartis, prêt pour grimper au temple Kiyomizu-dera.

Kiyomizu-dera est l'un des temples phares de Kyoto, un gros parking de bus à proximité et une montée d'une dizaine de minutes à pied pour atteindre ce temple qui surplombe la ville et offre un point de vue inoubliable. Cette beauté a un prix, le surtourisme. La montée se fait dans le flux du touristes et il est parfois difficile de passer avec le monde qui monte et qui descend. Sans oublier ceux qui sortent des boutiques.

C'est l'une des rares fois où nous avons ressenti ça, avec Senso-Ji à Tokyo lors de notre premier jour. Je pense que ça doit être vraiment horrible en pleine saison. Une fois arrivés en haut, le monde se disperse et on se sent moins oppressé, sauf que le moment où nous sommes allés était le coucher du soleil. Beaucoup de gens se sont donc regroupés à l'endroit Made in Instagram pour immortaliser la vue. Et bien évidemment, nous avons fait de même. Kiyomizu-dera a une pagode de trois étages à son entrée et une autre au loin près de la forêt, offrant une très beau point de vue.

Nous avons vraiment aimé Kiyomizu-dera, c'est un des plus beaux temples qu'on ait fait. Sa situation géographique et le point de vue qu'il offre sont remarquables. Nous repartons par les petites ruelles des alentours qui sont bien remplies et passons devant un Starbucks atypique, à l'allure d'un ryokan.

Alors que la nuit est tombée, nous voilà au dernier temple de la journée, le seul ouvert 24/24 et qui offre une ambiance différente des autres, Yasaka-jinja. Nous sommes accueillis par de nombreuses lanternes.

La journée se termine par l'éternelle recherche d'un restaurant. Alors que nous avions trouvé un restaurant de Gyukatsu, il y avait trop de monde, nous nous sommes rabattus sur un restaurant d'Okonomiyaki, mais ce dernier n'a jamais voulu de nous car il était complet, alors nous avons poussé la porte d'un boui-boui non loin, enfin coulissé la porte et nous sommes installés parmi les 12 sièges face à une plaque chauffante. Nous avons mangé directement sur la plaque après que le repas ait été préparé, à savoir des nouilles soba au bœuf pour moi et un beta-yaki pour Emeline, une sorte d'okonomiyaki version Kyoto. Vous prenez une sorte de crêpe, recouverte de chou, du porc puis une sauce, puis encore du chou. Vous laissez cuire puis quand c'est cuit, vous faites cuire un œuf à côté et venez déposez le tout sur l'œuf avant de le badigeonner de sauce et de servir. Tout un art réalisé devant nous.

Après ce repas atypique, nous sommes rentrés à l'appartement, c'était une très bonne journée !